samedi 31 octobre 2015

conférence sur le climat

Sous-titré « roman grotesque », traduit du tchèque par Erika Abrams (La Différence, janv. 1987, 212 p.),
Les Souffrances du prince Sternenhoch (E.O. 1928, Prague)
de Ladislav Klíma (1878, Domažlice [Bohême]-1928, Prague).




Ce roman gnostique (Hellmuth & Helga, roman d’un amour contrariéme fait incontestablement l’effet d’être le plus « frénétique », le plus hallucinant, le plus efficace, le plus diabolique, le plus effroyable et/ou comique, le plus frappé — roman hanté de spectres, de démons et de goules —, le plus grouillant d’inimaginables cruautés, le plus alcoolodépendant, le plus philosophique et initiatique aussi, libre & transgressif, « arbitraire et grandiose », le plus inclassable et moderne de tous les « romans noirs » jamais lus et écrits.

samedi 24 octobre 2015

les Vacances de Hegel




René Magritte / Google images

lundi 19 octobre 2015

dimanche 18 octobre 2015

erratum

Page 85, ligne 12, de 1960. Chronique d’une année exemplaire (éditions Nous, 2013, 144 p., 19,60 €), au lieu de présentent, lire présente.


samedi 17 octobre 2015

galamment


« Ou prétexter une rage de dents pour sortir plus tôt du travail salarié et prendre un train pour Cardiff, simplement cela.

Un bouquet de violettes sur sa table de nuit, souvent. »


Sub poena affidavit
Jean-Marc Baillieu

« mông-mông » (24 p.)

mercredi 14 octobre 2015

lundi 12 octobre 2015

LE LA

[…] Il me semble que, si tu t’efforçais toi-même de faire tomber un voile de rêverie un peu paresseuse qui te recouvre et quelquefois te cache, si tu étais un peu plus difficile sur l’emploi de ton temps, si tu te convainquais que tu ne dois te consacrer à rien qu’à ce qui élève l’esprit et l’âme (je veux dire un peu plus de lectures choisies, de visites attentives de musées, un peu moins de cinéma et de déambulation au hasard), tu t’apercevrais très vite que tu es beaucoup plus riche de moyens que tu ne te connais et tu serais aussi beaucoup plus heureuse. […]


Lettre d’André Breton à Aube, sa fille, 8 juin 1952


vendredi 9 octobre 2015

perspectives cavalières

[…] Ce qui m’effraie le plus pour ma part, c’est que – quels que soient les progrès très réels que tu as pu faire en orthographe – tu ne parviennes pas à éviter certaines fautes très graves et du plus mauvais effet parce qu’elles font aussitôt douter de tes connaissances élémentaires en grammaire. En voici des exemples : « voit-tu », « tu m’avait », « je faisai », « que tu comprenne », « je savait », etc. […]

Lettre d’André Breton à Aube, sa fille, 28 juillet 1951




[…] J’estime même que tu devrais t’astreindre chaque jour à une dictée d’une quinzaine de lignes : il est, en effet, hors de doute que l’orthographe est, par les personnes qui ont corrigé et corrigeront ton devoir de français, tenue en bien plus grande considération que ce n’est le cas dans l’enseignement secondaire et même supérieur. Serait-ce si désagréable qu’Yves prenne la peine de te dicter ces quelque lignes et de t’expliquer un peu ce que tu persistes à ignorer – c’est sûrement cela le plus choquant – du côté des conjugaisons ? […]

Lettre d’André Breton à Aube, sa fille, 13 juillet 1956

mercredi 7 octobre 2015

face au silence



Christophe Agou (1969-2015), photographe français