mardi 26 janvier 2010

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Bebebebous, bous bous, (dist Panurge) bous, bous, bebe be bou bous. je naye. Je ne voy ne Ciel, ne Terre. Zalas, Zalas. De quatre elemens ne nous reste icy que feu et eau. Bouboubous, bous, bous.


« Comment les nauchiers abandonnent les navires 
au fort de la tempeste », chapitre XX 
le Quart Livre des Faicts et Dicts heroiques du bon Pantagruel


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lundi 25 janvier 2010

Architecture d’Autrefois



[ photographie : Benoît Casas (Bologne) ]
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reçue ce jour

jeudi 21 janvier 2010

En cor(n)e


Vous l’a-t-on assez seriné ? Le sait-on assez ?





Le homard * vivant — celui qui connaissait les secrets de la mer profonde et qui n’aboyait pas — promené et tenu en laisse — un ruban de soie du plus beau bleu * — par Gérard de Nerval — Labrunie, « G rare », clinique du docteur Blanche, veuf & inconsolé, trou du souffleur, grilles, Vieille-Lanterne… — dans les jardins du Palais-Royal — là même où Bonaparte le tueur (18 ans) avait levé la petite prostituée nantaise qui grelottait de froid et lui avait proposé de venir se réchauffer.
* humour, Amour, Omar, etc.
* bleu barbeau, cela va sans dire

mardi 12 janvier 2010


À la première mesure du refrain, la danseuse et le général, l’un vis-à-vis de l’autre, ont fait un balancé.
« En suivant le rythme du morceau sans le quitter du regard, je me donnais l’illusion de devenir, me changeais en panthère avant de déposer panty. »

Elle danse quelque chose d’à la fois robuste et élégant, vite un bandeau de poil porté seul à la taille et maintenant rien sur ses jambes blanches.
— Voulez-vous être comme à moi ?
Les prothèses tombent, tombent un à un les attributs ; sur le versant animé de la face, une saillie importante, un trou en place de bouche caractérise un extrême consentement.

— VIII —




dimanche 10 janvier 2010

pays




[circa 1970]


[
comme
la rencontre
sur une table à dix-sections
d’un paratonnerre & d’une machine à foudre ]

dimanche 3 janvier 2010

le bain de Mélusine



*
« Nous ne recherchions sur nos corps que la recherche elle-même d’une nudité que nous ne découvrions jamais assez.
« Car ce n’est pas la nudité qui est cherchée. Ce n’est pas la vérité qu’épie derrière la porte de bronze Monsieur de Lusignan — c’est un poisson dans l’eau. »

*

Pascal Quignard, Sordidissimes (chap. LXXXIII — Sur les poissons)



vendredi 1 janvier 2010

boucler la boucle

                                                                             b o n n e   a n n é e
201 


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photo : Paul-Armand Gette (Aliya, la préparation du coloriage, 1992)

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original et complet : ICI