mardi 10 février 2009

Craque, hoax, couac !, Witz, puff…



Ce qui guide la pensée poétique, c’est la conviction que même si le vivant est soumis à la ruine du temps, le processus de détérioration est à la fois celui d’une cristallisation ; c’est que dans les profondeurs des mers où sombre et se dissout ce qui autrefois vivait, certaines choses « souffrent d’une altération marine » et survivent dans des formes nouvelles et cristallisées qui s’immunisent contre les éléments, comme si elles attendaient le pêcheur de perles qui un jour viendra vers elles et les ramènera vers le mondes des vivants…

Hannah Arendt

exergue, p. 7 — sans source
Fage éditions, Lyon, novembre 2008

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