mercredi 31 décembre 2008

Hissez haut !



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illustr. (1993) : nicolasguilbert.fr

mardi 23 décembre 2008

je te tiens...

tu me tiens...


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photographie : Anne de Brunhoff (1978)

dimanche 21 décembre 2008

algues à l'âme


« Mais les Olaimpiennes craignent trop de perturber les habitués pour se permettre une telle métamorphose. Il serait pourtant si facile de passer de Rubis à Topaze, de Sissi à Extasia… Quant à la Paimpolaise, fille du peuple qui branle en riant les barbeaux blafards, son nom dit la fusion du sexe et de la géographie. »

Frédéric Ciriez, Des néons sous la mer, Gallimard, « Verticales/Phase deux », sept. 2008, 304 pages (cit. p.175).

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Dans son billet du 1er septembre 2008, intitulé « Bordel flottant », le Clavier cannibale concluait : « Objet composite, qui n'a pas peur des grands écarts (…), Des néons sous la mer se permet tout ou presque : le poète en conseillera la lecture à sa catin. »

(ou vice versa)

jeudi 18 décembre 2008

— avec la farce formule 138 —


vi/vi/section

coupez le bar-
coupez le -beau

coupez le ba-
(coupez le –rbe-)
coupez le -au


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illustr. : Ginette Mathiot, la Cuisine pour tous
(1re édition 1932, puis 1959, 1965, 1984 et 1990)

mardi 16 décembre 2008

dimanche 14 décembre 2008

gl O be


« Regarde, de tous tes yeux regarde. »

vendredi 12 décembre 2008

le grand Dessein



« La fonction principale de l’Univers revient à la comparer à une vaste machine à lui fabriquer des yeux. »

« en tes culbutes d’ara »



FASCE : Squelette, en tes culbutes d’ara, tu es le Christ ou saint Pierre.
[…]
LE TEMPLIER : Tu concilies le discontinu de la marche et le continu de la rotation astrale.
FASCE : Zénith et Nadir, pôle et pôle, pal des pôles, rose des quatre vents.
LE TEMPLIER : À chaque quart de chacune de tes révolutions (qu’on la mesure d’où l’on voudra), tu fais une croix avec toi-même.

Alfred Jarry
César-Antéchrist, « L’acte héraldique », scène VI

mardi 9 décembre 2008

autre méthode



• Remarque liminaire


Pour la saine compréhension du classement zoologique binaire des Primates, la langue française possède ce handicap certain par rapport aux langues anglaise et allemande, par exemple, que de ne connaître que le seul nom générique de « Singes », là où les Anglo-Saxons disposent de deux termes bien distincts : Monkeys et Apes ; les Allemands : Affen et Menschenaffen (littéralement : « hommes-singes »). La juste perception des seconds seraient pour nous rendue par le terme de « Grands Singes », ils accueillent entre autres les gorilles (cf. le mythe de King-Kong), les orangs-outangs (i. e. les « hommes des bois », traduction littérale du malais) et les chimpanzés (les singes ultratypiques des cirques et des numéros comiques de music-hall) ; la première catégorie, elle — les seuls « Singes », strictement, donc —, rassemble une famille bien plus vaste, d’individus généralement plus petits de taille, tels que les macaques, les gibbons, les mandrills, etc. La première différence (majeure ?), qui parlera peut-être d’emblée à l’esprit du lecteur, est que les « Grands Singes » sont dépourvus d’appendice caudal (communément appelé « queue »), qui caractérise pourtant spontanément (et à l’inverse) l’image qui est associée naturellement au « Singe » (que l’on pense par exemple à ces atèles qui — la leur enroulée autour — se laissent pendre des branches des arbres tout en se balançant la tête en bas) ; faut-il rappeler encore cette évidence : l’Homme, lui aussi, est privé de queue, se contentant de quatre membres pour assumer au mieux les tâches essentielles de son existence — deux pour marcher et deux autres pour manger, fabriquer, travailler, créer, caresser, etc. La deuxième différence est majeure : les Grands Singes sont bien plus intelligents que les Singes. En conséquence, seuls les premiers peuvent être dits de façon imagée mais avec quelque raison nos « cousins proches », les seconds ne constituant que notre parentèle éloignée.

L'Ouverture de la pêche, Les Petits Matins, coll. « Les grands soirs », 2006, p. 25.

lundi 8 décembre 2008

se raccrocher aux branches



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Illustr. : Troglodyte Chimpanzé, in Dictionnaire universel d’Histoire naturelle (1841-1849), dirigé par Charles d’Orbigny [rééd. Fage, 2007].

vendredi 5 décembre 2008

pour Mirettes & Pavillons



(Action Poétique, n° 194, p. 39)

passage en revue


Action poétique, n° 194, revue trimestrielle — décembre 2008
98 p., 13 €

Rédacteur en chef Henri Deluy

(reçu ce jour)

jeudi 4 décembre 2008

la barbe au chat



filtré au noir par la cornue du Préfet maritime

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source : http://www.lekti-ecriture.com/blogs/alamblog/
(4 déc. 2008)

lundi 1 décembre 2008

OR-NI-THO (LOGIE)



Le jour des élections
Un crapaud disait à sa guenon :
« Ce lion a quelques vices
mais il a le sens de la justice. »
Voilà pourquoi un lion est roi des animaux
Et voilà pourquoi chez nous c’est plutôt un blaireau

Et voilà pourquoi les martins-pêcheurs s’appellent pas Robert



Emily Loizeau, « Voilà pourquoi »
l’Autre Bout du monde, Fargo, 2006